Le jour où j'ai commencé à vous parler de mon roman
Tout d'abord, un énorme merci pour tous vos messages de soutien, privés ou publics, réels ou virtuels. Quels qu'ils soient, ils me font énormément plaisir. Merci aussi à mes amis que j'inquiète à bien des égards... Je me dois de vous rassurer... On ne sort pas indemne d'un Amour qui continue de s'incarner dans de puissants sentiments mais dont on a mis fin parce qu'il faisait trop soufrir. Je ne passerai pas de sitôt à "autre chose". Je vais plutôt mettre à profit ces journées un peu tristes pour écrire. Voici, d'ailleurs, le début de ce roman dont je vous parle tant. Il s'agit d'une sorte de prologue, le roman ne débutant véritablement qu'avec l'introduction des deux personnages principaux de l'histoire...
"Tu ne le sais pas encore, mais je vais te quitter."
La cruauté, dans une relation, c'est lorsque l'un a déjà pris une décision que l'autre ignore. Combien de temps cet état peut-il durer ? Que ce soit quelques heures, des jours, des semaines, voire des années, la relation devient une pièce de théâtre où l'un des deux acteurs principaux joue, en plus de son propre rôle, celui du scénariste. Il arrive parfois que ce glissement vers la tragédie soit imperceptible. Ce n'est alors qu'un matin qu'on se rend compte de la triste réalité dans laquelle a fini par sombrer son propre couple.
De moins en moins, on ne prête attention aux dérives de nos sentiments. Pourtant, certains signes ne trompent pas, eux. Tout passe dans le regard. Il suffit parfois de ne plus y capter l'étincelle qui avait jailli au réveil du premier lendemain commun pour être sûr qu'elle ne reviendra plus...