Le jour où l'été s'est invité en avril

Publié le par Butterfly


Les pieds dans l'eau... et des papillons plein la tête. En ligne de mire, la plage. Et sous les pavés... j'ai l'impression que la torpeur estivale, conjuguée à la fièvre électorale, nous rend particulièrement amorphes. Pourquoi suis-je aussi soucieux ? J'ai l'impression que tout nous dépasse et qu'une révolution couve. Je le sens, l'été sera chaud.

Alors que faire ? Imaginez un papillon transformé en autruche, et hop ! la tête la première dans le sable. Cette ambiance, contre laquelle je lutte, me rappelle cette brève nouvelle que je ne saurais trop vous conseiller de lire avant d'aller voter : Matin brun. Je ne vous en dis pas plus, faites moi confiance !
En attendant dimanche, et la soirée historique qui s'en suivra, je ferai en sorte de positiver. Mais c'est plus fort que moi... je ne peux pas être serein. Cela ne m'empêchera pas de dormir, c'est certain, ou du moins, je l'espère, mais je sentirai cette ombre planer... Dois-je m'abrutir, dans le travail ou dans le sport, pour m'arrêter de penser ?

En tout cas, pour ce soir, j'ai trouvé la solution : me coucher. Je débranche la machine à cogiter. Au moins, dans mon sommeil, les pires scenarii n'auront aucune conséquence... Je crois que je viens de comprendre ce dont je souffrais... la peur...

Publié dans Vie quotidienne

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A
Rien n’est perdu, Papillon : tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Et, crois-moi, si nous nous retrouvons avec un Président aux idées extrémistes (inutile d’être plus explicite), il y aura toujours des Français (moi en tous cas) pour se révolter et l’empêcher d’avoir les coudées franches ;-)<br /> <br /> Sors la tête du sable, nous aurons besoin de toi et de ta plume. <br /> <br /> Vive la Démocratie et vive la France des Droits de l’Homme !
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J
cool ton blog ! ça fait plaisir de voir qu'il existe des gays qui ne pensent pas qu'à baiser
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H
Et tu t'es reposé au bord de l'océan ? Tu as pu profiter du soleil et de donner un léger hâle pour avoir bonne mine ? Ca t'a fait du bien ? J'avoue que mes vacances ont été restauratrices avec ce soleil et ce temps estival. J'espère qu'il en a été de même pour toi ! :-)
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B
Hé oui ! week end actif et bien rempli, avec cet instant de repos près de la Grande Bleue ! ça fait du bien de se ressourcer, loin de Paris ! Bon retour parmi nous ! quant à moi, je pense déjà à repartir sur une plage de sable fin !
R
J'apprécie beaucoup ton blog. Même nous en province, nous partageons un peu cette angoisse diffuse. Hitler est venu au pouvoir d'une façon démocratique, porté par les suffrages populaires. Mais heureusment, le pire n'est jamais sûr. Courage donc pour vous les jeunes et pour nous aussi les seniors. Bises affectueuses.
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B
Merci beaucoup Rémy ! Mais je suis un provincial aussi ! Un vrai provincial à Paris même si je change beaucoup... On va essayer de (sur)vivre à tout ce qui nous arrive. Rendez-vous dimanche prochain !
G
"La peur, curieux comme ce mot revient souvent dans les confidences des hommes quand ils se racontent au lieu de plastronner" 1<br /> Mais, "la peur ne peut se passer de l'espoir et l'espoir de la peur".2<br /> Et c'est vrai, "nous avons tous peur et c'est elle qui nous guide, mais la plupart d'entre nous l'ignorent". 3<br /> <br /> Alors, est-ce la peur d'un état totalitaire, comme tu nous le sous-entends, un état bafouant les règles, instaurant des lois fortes qui régissent la vie de chacun, bouleversant, tel un électrochoc la France...est-ce de ça dont tu as peur? <br /> <br /> Une soirée historique, certes, mais pas le début d'une révolution bafouant tout sur son passage...juste peut-être, peu importe le résultat d'un besoins de changement.<br /> <br /> Le changement fait peur. Mais il est utile. Et du changement, qu'on se le dise, il y en aura, que cela soit N, S, JM, ou F qui l'emportent en gagnant leurs galons. <br /> <br /> Il faut croire aux français, même s'ils paraissent naïfs. Aucune révolution ne sera en marche sans eux. Et si révolution il doit y avoir, les français dans la rue, clameront leur besoin d'un "changement".<br /> <br /> Et même chez les politiques...le changement, c'est la peur.<br /> <br /> <br /> 1-Christiane Collange-<br /> 2-Baruch Spinoza-<br /> 3-Charlotte Savary-<br />
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