Un été indien parisien
Je me laisse porter par une vague de superficialité à faire peur. Vêtements, coiffeur, chaussures, club waou, etc. J'atteinds des sommets de fioritures, mais c'est tellement bon. Surtout avec ce temps qui prolonge opportunément le teint hâlé de la fin de l'été. 23°C, pas un nuage. Une chemise, un pull léger. J'ai l'impression d'arrêter de vivre, d'avoir suspendu mon souffle et, sans m'en rendre forcément compte, de me laisser porter par le mouvement du monde. Il va falloir, un jour, que je sorte de cette torpeur. Je suis de plus en plus inactif face à mon avenir qui comporte encore bien des zones d'ombres. On ne peut pas, dans le même instant, vivre et imaginer ce que sera sa vie. Je sais aussi que ces instants d'été indien, tels que je les ressens, me confirment dans l'idée que je suis heureux.
En me promenant dans les rues du Marais, je trouve souvent des idées d'écriture. Pour ce blog, pour ce roman qui ressemble de plus en plus à l'Arlésienne de ma vie. J'ai juste du mal, en rentrant chez moi, à m'asseoir et à écrire ce que j'ai imaginé quelques heures plus tôt. J'attends peut être un déclic. Pour le moment, il n'est pas question d'abandonner ce blog même si l'idée m'a récemment traversé l'esprit .
En me promenant dans les rues du Marais, je trouve souvent des idées d'écriture. Pour ce blog, pour ce roman qui ressemble de plus en plus à l'Arlésienne de ma vie. J'ai juste du mal, en rentrant chez moi, à m'asseoir et à écrire ce que j'ai imaginé quelques heures plus tôt. J'attends peut être un déclic. Pour le moment, il n'est pas question d'abandonner ce blog même si l'idée m'a récemment traversé l'esprit .