Le jour où j'ai vu 2046
Je suis tombé, par hasard, sur la bande annonce de ce film, sorti en octobre 2004 en France. A peine l'eus-je visionnée que je suis allé à la FNAC (Bastille) pour l'acheter. Un véritable coup de foudre. LE film qu'il me fallait en ce moment. Non pas que je sois un sempiternel neurasthétique, mais parce que je voulais renouer avec le plaisir cinématographique qui me fuyait depuis plusieurs mois déjà. Si mes rêves de la FEMIS sont maintenant loin, je ne peux m'empêcher de ressentir, au plus profond de moi, les joies de la création. Sale période pour les regrets... Ce film, que j'ai commencé à regarder, mais devant lequel je me suis endormi :-(, est un bijou artistique. Les scènes sont filmées comme des tableaux, les acteurs ressemblent à des gravures et la musique nous entraine dans un univers onirique des plus mystérieux. Ce n'est peut-être pas un film à regarder seul, mais blotti dans les bras de son Amour. J'avais toutefois très envie de m'y plonger et de m'y perdre. Pari réussi : je me suis endormi doucement, bercé par les voix suaves de ces femmes qui traversent la vie du héros de l'histoire. J'avoue ne pas avoir tout compris : j'étais comme omnubilé par la beauté des images et la force des dialogues. Ils me parlaient, ils me touchaient, et m'apaisaient.
En ce moment, Papillon, le torturé, l'écorché-vif, a le coeur gros. J'ai envie de me laisser aller, de ne plus lutter et de voir où je me poserai. Pile, je gagne. Face, je perds. Peut-être ai-je besoin d'être encore plus seul qu'à l'accoutumée. Mais comment peut-on être plus seul alors que l'on se considère déjà comme solitaire ? Tout est affaire de ressenti. On peut bien sûr se sentir seul au mileu de tous ceux qui nous entourent. Et l'inverse... A quoi cela peut-il bien tenir ? Pourquoi ai-je tant besoin de me laisser porter ? Parfois je me mettrai des claques ! Finalement, je me rends compte qu'Antinous m'a bien croqué (ICI)... lol, non il n'y a rien de sexuel là dedans !
En ce moment, Papillon, le torturé, l'écorché-vif, a le coeur gros. J'ai envie de me laisser aller, de ne plus lutter et de voir où je me poserai. Pile, je gagne. Face, je perds. Peut-être ai-je besoin d'être encore plus seul qu'à l'accoutumée. Mais comment peut-on être plus seul alors que l'on se considère déjà comme solitaire ? Tout est affaire de ressenti. On peut bien sûr se sentir seul au mileu de tous ceux qui nous entourent. Et l'inverse... A quoi cela peut-il bien tenir ? Pourquoi ai-je tant besoin de me laisser porter ? Parfois je me mettrai des claques ! Finalement, je me rends compte qu'Antinous m'a bien croqué (ICI)... lol, non il n'y a rien de sexuel là dedans !