Vertiges du Temps

Publié le par Butterfly


Je ne peux pas dire que je sois vraiment présent ces derniers jours, pris par les âffres de mon travail. Quotidien d'un jeune actif parisien... Heureusement, il fait encore jour lorsque je quitte mon bureau. Mais, hâpé par la fatigue, je n'ose m'aventurer dans quelques soirées extradominicales. Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. On se disait tout à l'heure, avec des collègues, combien le temps pouvait passer vite : "déjà un an que je suis arrivé... il s'en est passé des choses et pourtant, c'est comme si c'était hier..." La vie parisienne est-elle accélératrice du temps. En province, il me semblait passer plus lentement. Pourtant je ne me sens pas tellement stressé en ce moment. Peut-être, ô malheur, est-ce parce que j'ai déjà intégré le stress ? Ressemblerais-je à ces Parisiens que j'exécrais à mon arrivée dans la capitale ?
Au-delà des contingences journalières, je suis heureux. Je ne sais combien de temps l'arbitrage entre le stress et mon état de bonheur se fera à l'avantage de ce dernier. Le roseau, au travail, se plie mais ne se rompt pas : pourvu que ça dure ! C'est un marathon professionnel que j'entâme, qui me conduira, dans plusieurs mois à gérer des dossiers toujours aussi intéressants. Perspectives plutôt réjouissantes : qui ne cherche pas à s'épanouir dans son travail  ? Mais pour cela, il faut chasser tout ce qui peut, au quotidien, se dresser comme obstacles, au premier titre desquels la fatigue... Sourire, toujours sourire et se dire qu'on apprend tous les jours et que c'est un boulot extraordinaire qu'on fait. Il faut se persuader de cela, sinon le doute et la démotivation prendront le dessus.
Tout cela pour vous dire qu'il ne faut pas m'en vouloir si je suis absent : la donne a changé et mon temps libre se compte sur quelques lignes d'un agenda.

Publié dans Vie quotidienne

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V
moi, je veux bien profiter auyssi de jours de libres sur ton agenda......Là, je viens de regarder les enfoirés; je vais peut être aller voir la retrospective sur Ingres au Louvre.....  On va peut être parler de moi dans place aux livres sur LCI...bref la baleine se cultive....prends soin de toi papillon. ne nous oublie pas trop....
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B
Ok pour le Louvre, la dernière fois que je l'ai visité, c'était un peu au pas de charge, mais c'était de ma faute, je suis trop pressé, Papillon que je suis ! Tiens moi au courant...
D
C'est le lot de beaucoupt d'entre nous...Il faut tout de même veiller à ne pas "dépasser la limite" au delà de laquelle l'investissement dans le travail devient absurde, c'est à dire n'apporte plus rien professionnellement mais coût énormément sur un plan personnel.D'ailleurs, pour y mettre bon ordre, je prends des vacances !
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B
Alors je te souhaite d'excellentes vacances Mister !! Tu as, encore et toujours, tout à fait raison sur cette arbitrage limite entre ces deux genres d'investissements ! c'est cruellement vrai.
S
Bon courage titi papillon, mais garde toi du temps pour souffler ;-)Bizzzz
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B
Ne t'inquiète pas pour moi. La gym suédoise est le remède à tous les maux ! J'y vais dimanche d'ailleurs !!
M
Aurai tu deux pages de ton agenda à m'accorder ?? Le week end du 22 par exemple :P<br /> Les parisiens ne sont pas stressées, ce sont les banlieusards qui vont travailler à Paris qui sont stressés ^^ <br />  
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B
Heuuuuuuuuu... Viiii, faut que je te rappelle d'ailleurs ! C'est vrai que je ne devrais pas passer mon temps à me plaindre : le Parisien que je suis a tout de même pas mal de chance.
R
Je ne pense pas que ce soit uniquement  la vie parisienne qui fait que  tout passe très vite,il y a le surcroît de travail aussi... c'est pareil pour moi en ce moment,je me demande même à quoi ça sert de bosser si on ne profite de rien!
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B
Courage ma rose, ce sont des périodes où l'on sent que tout change, pour une raison qu'on  n'arrive pas à identifier. Puis tout revient à la normale... Il faut être confiant et serein dans l'avenir. Facile à écrire... je sais...