Le jour où j'en ai eu marre

Publié le par Butterfly

Ai-je tendance à me plaindre ? Je sais bien qu'un blog peut parfois servir d'exutoire, mais je ne souhaite pas que le mien serve à cette fonction. Très souvent, je m'épanche,  naturellement, sans me soucier du quant-lira-t-on.  Après tout, ce blog est mon journal intime virtuel, j'y ai bien le droit de ne parler que de ma petite personne.
En ce moment, je suis à fleur de peau alors que, comme Hadrien, j'ai plutôt un caractère calme, qui prend sur soi. Mais trop de cons m'entourent et c'est dur de ne pas exploser. Des broutilles qui, vacances aidant, pourraient ne pas prêter à conséquence. Mais là, c'est difficile de rester indifférent. Donc, mon état d'esprit peut se résumer en ces trois mots : j'en ai marre ! Dans le métro, je capte parfois des conversations récurrentes sur les sempiternelles critiques de ses "chefs". A croire qu'un chef est par définition incompétent. En ce qui me concerne, je n'arrive pas à relativiser, alors que je sais que c'est la seule solution pour survivre professionnellement. Je déteste mes chefs, je les trouve nuls et je me perçois comme un "pauvre con" car, il faut bien le reconnaîre, ils ont été suffisamment intelligents ou malins pour se retrouver à leur poste de commandement. J'entrevois d'ici leur réponse, imparable : "tu n'as qu'à être chef..." Et ils auront raison. J'ai parfois l'impression de passer pour un pauvre mec aigri alors que je n'ai même pas trente ans. Mon seul but avoué dans la vie est d'écrire. Mes buts cachés sont plus largement artistiques, mais je sais d'ores-et-déjà qu'ils ne resteront qu'à l'état de projets car je n'ai pas une personnalité suffisante pour m'affirmer dans ce milieu. Je reconnais avoir besoin d'être poussé. Le pied à l'étrier, je ne saurais même pas forcément chevaucher l'étalon qui s'offre à moi. J'ai tellement de rêves et si peu de courage pour les réaliser. C'est terrible à dire, non ? S'il y a quelque chose que je déteste en moi, c'est bien ce côté "je ne fais rien". Beurk. Beurk, beurk, beurk. Il faudrait que je change vraiment sur ce point. Que je saisisse ma chance, comme le chantait Jean Jacques Goldman.


Publié dans Vie quotidienne

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Après lecture de ton chapitre premier, je confirme que, si tu n'as pas le courage, tu as l'élégance de la plume, ce qui a beaucoup plus d'intérêt au fond que la capacité à te hisser au premier rang. A moins que tu ne préfères la gloire aux yeux d'autrui à ta satisfaction personnelle ? Dans ce cas, réfléchis : quoi de mieux que de se sentir vivre ? Aucun statut de chef, aucune auréole de soi-disant "grand" écrivain ne peut remplacer le sentiment de fierté que procure un exercice bien fait...
Répondre
B
On en discutera ! c'est très vrai. Tu as raison. Mais c'est tellement compliqué...
S
j'adore écrire (des fois, je songe même à publier un recueil de poèmes...), je fais du chant et j'adore regarder des films (et écouter de la music aussi ^^) donc rien ne t'empêche de te reconvertir dans l'art
Répondre
S
j'adore écrire (des fois, je songe même à publier un recueil de poèmes...), je fais du chant et j'adore regarder des films (et écouter de la music aussi ^^) donc rien ne t'empêche de te reconvertir dans l'art
Répondre
S
j'adore écrire (des fois, je songe même à publier un recueil de poèmes...), je fais du chant et j'adore regarder des films (et écouter de la music aussi ^^) donc rien ne t'empêche de te reconvertir dans l'art
Répondre
S
j'adore écrire (des fois, je songe même à publier un recueil de poèmes...), je fais du chant et j'adore regarder des films (et écouter de la music aussi ^^) donc rien ne t'empêche de te reconvertir dans l'art
Répondre